Comme se fut le cas pour Embrun, je décidais d’établir un parcours touristique gratuit (ou presque) de Gap. Découvres

Comme pour la plupart des personnes, mon porte-monnaie est moins fournit qu’avant et pourtant ma soif de voyage et de découvertes reste inchangée, il faut juste m’adapter à un nouveau mode de fonctionnement et élaborer un circuit gratuit (ou presque) pour ne pas faire flamber inutilement sa carte bleue. Tout comme les villes de Bale,Bern, Toulouse, Embrun, je décide de faire la même chose avec la ville de Gap.

Petit tour d’horizon sur son histoire

La ville de Gap est la préfecture du département des Hautes-Alpes et compte environ 40 000 habitants.

Bien que la ville remonte à l’époque romaine, l’événement le plus important au cours de son histoire a été celui de Napoléon qui s’arrêtat dans la nuit du 5 au 6 mars 1815. Afin d’en savoir un peu plus, je t’invite à visionner la vidéo ci-dessus.

Bien que la ville soit relativement petite et qu’en une journée tu peux la visiter, j’y suis resté plus longtemps afin de relever les endroits que l’on ne trouve pas dans le guide touristique fournit par l’Office du tourisme ainsi que les bonnes adresses où l’on peut récupérer des paniers Toogootogo (TOO GOOD TO GO, L’APPLICATION ANTI GASPILLAGE ALIMENTAIRE) et évidemment calculer le budget adequat pour passer un séjour sereinnement.

Commençons notre visite

Le matin

L’eglise Saint-André des Cordeliers, la Rue de France, la place Jean Marcelin et la Rue Colonnel Roux

l’église des Cordeliers à Gap était initialement le couvent des Cordeliers, une communauté franciscaine fondée au XIIIe siècle. Construit hors des murs de la ville vers 1230, l’église fut en partie détruite lors des guerres de religion, elle fut reconstruite en 1725 et par la suite a été fermé à la Révolution française afin d’être transformé en grange. C’est seulement en 1801 qu’elle fut rendue au culte. Aujourd’hui elle est classé monument historique.

Nous passons ensuite devant la caserne Desmichels qui fut construite elle aussi en dehors des murs de la ville, au cours du XVIIIe siècle pour y abriter la garnison qui logeait jusqu’à présent chez l’habitant. En 1947, la caserne est transformée en cité administrative.
Nous poursuivons notre visite jusque dans la rue de France. Accueuilli avec enthousiasme par la population et les autorités locales alors qu’il revenait de l’île d’Elbe, Napoléon s’arrêta pour passer la nuit du 5 au 6 mars 1815 au numéro 17 qui jadis était une auberge tenu par le couple Marchand. J’imagine leur joie d’avoir comme voyageur de passage cette illustre personnage, un véritable honneur.

La place Jean Marcellin me fait penser à la place centrale de la cité Vauban à Briançon ou même celle d’Embrun, les couleurs, les pavés, les habitations à 3 étages tout y est, nous sommes bien dans les Hautes-Alpes.
J’apprend qu’après avoir maintes et une fois changé de nom, il a été décidé qu’on lui attriburait le nom de Jean Marcellin, sculpteur né à Gap en 1821. Par ailleurs au musée départemental on y trouve quelques unes de ses oeuvres.

Au début de la rue Colonnel Roux, la plus ancienne rue de Gap, nous passons devant l’Hôtel de ville. En 1400 à son emplacement a été construit la première maison communale, détruit par un incendie en 1692 par le Duc de Savoie, l’immeuble fut reconstruit sur les plans de l’architecte Lechat , la fin de sa construction date de 1743, comme indiqué sous le balcon. Sa façade et l’escalier intérieur de l’hôtel de ville ont été inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 22 novembre 1948.

Midi, je suis à proximité de la Cathédrale, la faim commence à se faire sentir – je décide donc de me mettre en quête d’un restaurant, snack… bref quelque chose de sympa, pas cher et bon. Je tourne en rond, certains sont fermés, d’autres affichent des prix qui dépassent largement mon budget resto, je commence à desespérer quand… le miracle se produit. J’arrive dans un sympathique établissement, avec une carte très abordable et une déco au top ! Je m’installe, commande. Mon plat arrive et là c’est une explosion de saveurs qui affolent mes papilles, je me régale. Ce petit resto s’appelle Le Compotier. Je te conseille vivement d’y aller, tu ne seras pas déçu.

L’après-midi

La cathédrale Notre Dame de l’Assomption, Rue Jean Eymar

Après m’être bien restauré, il était temps de repartir pour continuer ma visite. Direction La Cathédrale Notre Dame de l’Assomption. La cathédrale a une architecture assez surprenante, un mélange de roman-provençal et de gothique, commencé en 1867 et achevé en 1905, sa construction aura duré en tout et pour tout 38 ans ! dire que maintenant en quelques mois un édifice est réalisé… ça laisse songeur. Cette harmonisation des styles on la doit à l’architecte Charles Laisné, ce qui lui valu d’avoir son oeuvre classé monument historique le 9 août 1905, une récompense à sa juste valeur tant pour son architecture que pour sa performance.

Après être resté longuement dans ce superbe lieu de prière, je continue vers la rue Jean Eymar (nom donné en l’honneur d’un maire de Gap), qui est l’une des plus branchée de Gap, c’est aussi la plus commerçante, de part ses petites boutiques.
Par ailleurs pour les amateurs d’art urbain, il y a un petit parcour de StreetArt fort bien sympahtique, de vrais chefs d’oeuvres.

Parlons maintenant praticité

COUT DE LA JOURNEE

TRANSPORTREPAS DU MIDIPAUSE GOUTERVISITETOTAL
Gratuit11, 00 €4,20 €Gratuit15,20€

Ce qu’il faut savoir

Les bus à Gap sont gratuits
Les monuments visités sont entièrement gratuits, même le Musée départemental

Adresse du restaurant « Le Compotier »

Le Compotier
12 rue du 11 Novembre 1918
05000 GAP (Hautes-Alpes)

Voilà j’espère que tu en auras un peu plus appris sur la ville de Gap et que tu pourras établir ton budget plus facilement.
Je te dis à bientôt, prends soin de toi et surtout nik le virus

Pitou pitou

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